CE DIEU SI PROCHE !

Je vous livre un extrait du fabuleux témoignage d’une pakistanaise, issue d’une famille musulmane chiite, et paralysée depuis sa petite enfance. Après avoir frappé à toutes les portes : meilleurs chirurgiens à Londres, pèlerinage, prière, la famille fit le deuil d’une éventuelle guérison. Mais Gulshan persévèrera dans la dévotion et la lecture du coran. Elle y découvrit l’histoire du prophète Jésus qui avait le pouvoir de guérir les infirmités. Poussée par une voix intérieure, elle invoqua avec ferveur ce Messie qu’elle ne connait pas, mais qui selon le coran faisait des miracles. La suite est si riche et imprévisible, preuve glorieuse que le message de la bonne nouvelle est une pure grâce, tendue de la main du Sauveur vers tous les peuples de l’humanité.

Je prenais mon chapelet rapporté de la Mecque et disais le Bismillah après chaque prière, puis j’ajoutais : « Oh ! Jésus, fils de Marie, guéris-moi. »

Je m’étais éveillée à trois heures du matin comme d’habitude, et j’étais assise dans mon lit pour lire les versets que je connaissais maintenant par cœur. Soudain, je m’arrêtai :

  • Il y a si longtemps que je dis cela, et je suis toujours infirme. Voyons, tu es vivant au ciel, le saint coran rapporte que tu as guéri des malades. Tu peux me guérir, et pourtant je suis toujours infirme !

Je répétai le nom de Jésus… toujours pas de réponse. Alors je m’écriai dans une souffrance d’agonie :

  • Si tu le peux, guéris-moi. Sinon, dis-le-moi.

Toute la pièce s’illumina. Était-ce l’aube ? Mais il était encore trop tôt. La lumière devenait toujours plus intense et surpassait celle du jour. Prise de peur, je me couvris de mon châle. Puis je sortis de sous mon châle pour regarder. Je devins alors consciente de la présence de silhouettes en longues robes au centre de la lumière, à deux ou trois mètres de mon lit. Il y en avait douze sur un rang, et celle du milieu, la treizième, était plus grande et lumineuse que les autres. J’inclinai la tête et me mis à prier :

  • Oh Dieu ! qui sont ces gens ? Comment sont-ils entrés puisque tout est fermé ?

Soudain, une voix retentit :

  • Lève-toi. C’est ici le chemin que tu cherchais. Je suis Jésus, le fils de Marie que tu as prié, et je me tiens devant toi. Lève-toi et viens jusqu’à moi.

Je commence à pleurer :

  • Oh Jésus, je suis invalide, je ne peux me lever.
  • Lève-toi et viens à moi. Je suis Jésus.

Comme je doutais encore, il répéta son ordre trois fois :

  • Lève-toi.

Et moi, Gulshan Fatima, une infirme alitée depuis dix-neuf ans, je sentis une force affluer dans mes membres atrophiés. Je posai le pied sur le sol et me dressai. Je fis ensuite quelques pas et tombai devant la vision. Je baignai dans la plus pure lumière, aussi brillante que celle du soleil et de la lune réunis. Mon cœur et mon esprit s’illuminèrent aussi et, à ce moment-là, je compris bien des choses.

Sur ma tête, Jésus posa sa main et je vis qu’elle avait un trou, qu’il émanait d’elle un rayon lumineux faisant paraitre blanche ma robe verte. Il me dit :

  • Je suis Jésus. Je suis Emmanuel. Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Je suis vivant et je viens bientôt. Dès aujourd’hui, tu seras mon témoin. Ce que tu as vu maintenant de tes yeux, tu dois en faire part à mon peuple. Mon peuple c’est le tien. Sois fidèle pour transmettre la vision à mon peuple.

Il ajouta :

  • Garde immaculée cette robe, irréprochable ton corps. Où que tu ailles, je serai avec toi, et dès aujourd’hui, tu prieras ainsi : « Notre Père qui est aux cieux, que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous conduis pas dans la tentation, mais délivre-nous du mal. Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen »

On appelait Dieu « Père ». Ce nom saisit mon cœur et en combla le vide. J’aurais voulu rester là, aux pieds de Jésus, à prier ce nouveau nom de Dieu, notre Père, mais la vision avait d’autres choses à me dire :

  • Lis ce qui est dit dans le coran : Je suis vivant et je viens bientôt.

Cela, on me l’avait enseigné, et ma foi dans ce que j’entendais s’en trouvait affermie. Jésus m’en dit bien davantage. Une joie indescriptible m’envahit…

Les silhouettes commençaient à s’élever hors de ma vue et à s’estomper. Je désirais que Jésus reste encore un moment et je poussai un cri de chagrin. Puis la lumière disparut et je me trouvai seule au milieu de la pièce, vêtue d’un vêtement blanc, et les yeux éblouis par l’aveuglante lumière… Je fis quelques pas, puis encore quelques-uns. Je refis plusieurs fois le trajet. Je m’écriai : Père ! Notre Père qui es aux cieux ! Quelle merveilleuse nouvelle prière !

Extrait du livre : « Dieu était si lointain »

De Gulshan Esther

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