
Ne craignez pas ! N’ayez pas peur ! Il parait que ce conseil apparait 365 fois dans les Ecritures. Mais voilà : on ne choisit pas « d’avoir peur ». La peur n’attend pas notre permission pour nous prendre aux tripes ! Elle vient malgré nous et peut devenir maladive. Est-ce pour cela que je préfère l’exhortation : « Prenez courage » ? Sans doute parce que le courage, en un sens, on le choisit, on le prend.
C’est Nelson Mandela, il me semble, qui a dit : « J’ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de la vaincre. » Prendre courage, c’est ne pas fuir ce qui effraye, mais l’affronter.
Cela demande cependant d’avoir quelque chose sur quoi s’appuyer, des certitudes à lui opposer. Des certitudes, le vrai chrétien en a. C’est même ce qui le caractérise. C’est ce qui faisait dire à David :
L’Eternel est ma lumière et mon salut, de qui aurais-je crainte ? L’Eternel est le Rocher de ma vie, de qui aurais-je peur ? (Psaume 27 – 1)
Ou bien Paul qui déclare :
Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? (Romains 8 – 34)
Quelle qu’elle soit, il a la promesse :
Dieu, qui est fidèle, ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces. (1 corinthiens 10 – 13)
Il peut traverser des moments de solitude, d’abandon, mais il se souvient de ce que Dieu disait à Josué :
Je serai avec toi… Je ne te délaisserai pas, je ne t’abandonnerai pas. Fortifie-toi et prend courage. (Josué 1 – 5 et 6)
Richard Doulière